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 Andreas, j'comprendrais que tu me prennes pour un dingue.

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Andreas Jeffy

Andreas Jeffy


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MessageSujet: Andreas, j'comprendrais que tu me prennes pour un dingue.   Andreas, j'comprendrais que tu me prennes pour un dingue. EmptySam 11 Jan - 11:25


♧ ♤ ♧
Andreas Jeffy
On ira jusqu'à se détester toi et moi, et j'repartirai avec une autre sous les draps.
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âge 22 ans, mais j'ai toujours eu l'impression d'en avoir cent, à vivre cette vie à 100 à l'heure. date et lieu de naissance le 2 août 1991 à New York nationalité et origines américaines statut civil célibataire, mais sans cesse le cœur pris par quelque chose ou par quelqu'un. statut monétaire modeste. emploi/études Serveur/Etudiant en lettres. traits de caractère passionné, impulsif, rêveur, dynamique, sociable, souriant, tête en l'air,  artiste, manque parfois d'ambition et de détermination. groupe men


feeling no limits, seizing each minute
Avec moi, y'a jamais de demi-mesure: j'aime ou je ne n'aime, je veux ou je ne veux pas, je donne tout ou rien, ce que j'aime c'est les grands sentiments et les grandes dépressions, le temps qui coule, vire et nous laisse le temps d'être tout ce que l'on veut, de faire tout ce que l'on souhaite, et ressentir toutes les émotions possibles x Mes décisions je les prends comme elles viennent, j'écoute mon instinct. Un voyage en Inde, on part demain? Pas le temps de se poser trente questions, l'Inde, j'en ai toujours rêvé, alors oui, on part demain. x Je trouve que le simple fait d'exister est merveilleux, on peut faire des milliers de choses, prendre des décisions folles, décider de la personne que l'on souhaite être. En un sens, respirer, ça permet de faire des tonnes d'autres choses. x Je ne m'arrête jamais, j'aime les choses qui vont vite. Un peu "tout et tout de suite", les filles, les paradis artificiels, un petit joint entre copains, tout est bon à prendre, là tout de suite: c'est ça le bonheur x Je suis plutôt peu entouré, parce que beaucoup de gens ont du mal à se faire à l'idée de mon instabilité, la peur de ceux qui ne veulent pas rentrer dans le moule, mais dans l'instant, j'ai toujours des tas de personnes qui gravitent autour de moi, et j'adore ça. x J'aime apporter aux autres de la chaleur, me montrer heureux et disponible. Je suis souvent le bout-en-train de la bande, vous voyez. x J'ai un gros problème cependant j'oublie tout : mes clés sur ma table de chevet, ma carte bancaire dans un amphi ou au boulot ou le numéro de téléphone de la fille que j'ai rencontré hier et que j'étais sur de mémoriser, l'anniversaire de ma mère x Ce que j'aime, c'est la littérature, depuis tout petit je suis passionné. Mais je trouve aussi que lire un livre, c'est perdre un peu du temps de l'instant, du coup, je préfère écrire les histoires x Je suis en troisième année de lettres, un peu en retard, parce que j'ai passé quelques temps à l'autre bout du monde, mais je ne sais pas encore vraiment ce que je vais faire de ma vie. Je suis même incapable de vous dire si je serai encore vivant demain x Je vis des grandes histoires d'amour aussi éphémères qu'intenses, parce qu'il n'y a que ça de vrai, l'amour et la grande passion, on s'en lasse et puis on passe autre chose, on revit quelque chose de grand et de beau, et ainsi de suite x Quand j'étais plus jeune, j'ai pas mal expérimenté les paradis artificiels, ça m'a aidé, finalement, pour pas mal de choses, ça m'a ouvert un peu les yeux sur la réalité de ce que l'on vit, sur l'importance de vivre et d'être heureux, j'y retourne un peu parfois.


then i'll admit i'm just the same as I was now.
On ne peut pas se défaire du passé, vous savez, on ne peut pas revenir doucement en arrière et effacer nos erreurs. J'ai découvert très vite que je ne pourrais jamais oublier d'où je venais. Je ne pourrai jamais changer l'endroit où je suis né, et la famille dans laquelle j'ai atterri. On vivait dans un petit quartier modeste de New York, ma mère ne travaillait pas et mon père avait un poste plutôt haut placé, mais dans une toute petite entreprise qui n'engrangeait pas beaucoup de bénéfices. Je n'étais pas malheureux, du moins je n'en avais pas l'impression. Il me semble que ma mère faisait souvent des gâteaux, et que mon père n'étais pas beaucoup à la maison. En vérité, je ne l'ai jamais vraiment connu, c'était juste un homme qui mangeait parfois avec moi, et qui avait une chambre dans ma maison, chambre qu'il partageait avec ma mère. Deux ans après moi, ma mère a donné la vie à une petite fille, ma petite sœur. Avec elle, par contre, ça a toujours été merveilleux. Nous avions tout deux tellement d'imagination que l'on s'inventait des mondes et des histoires fantastiques, dans lesquels nous étions toujours heureux. C'était la confidente de mes secrets de gamin, le cadeau que m'offrait la vie, la plus belle création de ce monde : elle était tout pour moi, et quand nous étions ensemble nous n'avions jamais peur. Les monstres, les dangers réels du monde extérieur, ce père absent et cette mère dépressive, rien, rien ne nous effrayait jamais. Quand nous devions relevé maman d'une de ses nombreuses chutes dues à son alcoolisme poussé, c'était avec un regard triste et entendu que nous attrapions ses bras ou ses jambes et la transportions jusqu'à son lit. Je m'estime chanceux, avec le recul. Du moins pour cette période de ma vie. Je suis chanceux parce que personne n'a jamais levé la main sur moi, personne ne m'a jamais violé, traîné dans la boue, démoli. Je m'estime chanceux, parce que je suis encore vivant.  

Ma petite sœur n'a pas eu cette chance. Personne n'a décelé la maladie qu'elle avait depuis sa naissance. Parce que mon père ne s'y attardait pas, que ma mère était bien trop bourrée pour regarder quoi que ce soit d'autre que la cuvette des toilettes, et parce que j'étais trop jeune – ou trop bête – pour comprendre. Je m'en suis souvent voulu, à vrai dire, je m'en veux toujours un peu. Parce que si j'avais été plus attentif, j'aurais pu faire quelque chose pour elle, elle n'aurait pas fait une crise cardiaque, au milieu d'un de nos jeux, dans un monde où la mort n'existait pas. L'alcool et le travail non plus. J'avais quatorze ans, elle en avait douze. Et j'étais seul. J'étais seul face à mes parents, face aux dangers de la vie et face aux monstres. Je découvrais la solitude. Pendant un an, ça a été horrible. Je ne parlais à personne, décrochais totalement en classe, et tout le monde s'en fichait. Personne ne m'a tendu la main. Et je me suis rendu compte qu'on était toujours seuls, face aux choses vraiment graves, vraiment importantes, personne n'était là pour nous tendre la main.
Et puis un jour, j'ai trouvé quelque chose. Le journal que tenais Zoé, ma petite Zoé. J'ai découvert de nombreux aspects d'elle que je connaissais pas, mais surtout une force, un enthousiasme que je ne lui connaissais pas si grands. J'ai décidé que j'allais prendre la vie, la croquer, la malmener, vivre dans l'instant et faire des choix dingues. C'est pourquoi je n'ai pas dit non quand on m'a invité à ma première soirée de lycéen, que je n'ai pas dit non quand on m'a tendu dix verres, je n'ai pas dit non non plus quand on m'a tendu mon premier cachet d'ecstasy. Jamais je ne suis pas allé au fond des opportunités qu'on me proposait. Ma mère est morte trois ans après Zoé. C'était triste, mais j'avais l'étrange sensation que c'était mieux pour elle. Quant à mon père, on a cohabité jusqu'à mes dix-huit ans et mon départ en Inde. On se revoit encore de temps en temps, mais à vrai dire, j'ai toujours l'impression de parler à un étranger.

Au lycée, j'ai enchaîné les découvertes, j'ai revêtis tous les masques : l'élève sérieux, l'élève dissipé, le baba cool, … Il ne se passait pas un jour sans que ma vie ne soit chamboulée, j'écoutais mes sentiments, mes émotions, mon humeur et je me jetais à corps perdu dans toutes les expériences qui s'offraient à moi. J'ai vécu des histoires d'amitié et d'amour formidables, mais toujours éphémères. En général, je rencontrais une fille et j'étais fou d'elle, parce que je m'écoutais, parce que je savais vers qui je devais aller pour évoluer et pour aimer très fort. On passait des moments formidables, toujours improvisés, sans jamais faire des plans sur l'avenir. Demain n'avait pas d'importance. Puis on se déchirait, elle couchait avec un autre, ou je couchais avec une autre, elle allait trop loin dans ses paroles, ou j'allais trop loin dans les miennes, puis on se réconciliait. Et puis on se déchirait, jusqu'à ce qu'on en arrive à un point où l'on ne souvenait même pas pourquoi on s'engueulait. Et nos chemins se séparaient. Mais je me souviens de chacune d'elles, je me souviens de leur odeur, de leur façon de penser, de ce qu'elles m'ont apporté, de leur façon d'embrasser. Je me souviens surtout de l'amour, de l'amour qui flottait dans l'air et que rien ne pouvait arrêter.
En classe j'étais parfois bon, parfois mauvais, j'avais l'impression que l'instant présent dépendait de tellement de facteurs, que je me laissais parfois porter vers des horizons qui ne correspondaient pas à ce que la société attendait de moi. Alors, l'année de mon diplôme que j'ai obtenu par miracles, je traînais avec les camés du lycée. On fumait de l'herbe, on refaisait le monde, on découvrait une troisième dimension avec de l'ecstasy et un peu de musique électronique. C'était magnifique. Une fois diplômé, un copain m'a proposé de partir en Inde, et on est partis. Pendant un an, on a tracé les routes d'Asie, d'Europe et d'Afrique, on a découvert des tonnes de choses, sans jamais prévoir à l'avance notre itinéraire. Mon père m'avait donné des sous qu'il économisait pour mes études. Après douze mois, j'ai voulu revenir à New York, et puis finalement, j'ai trouvé un studio dans les Hamptons, ou je travaille également en tant que serveur. En même temps, je fais des études de lettres. Je n'ai pas abandonné ma philosophie de vie à cent à l'heure, dans le bonheur de l'instant présent. Mais il m'arrive d'avoir un semblant de stabilité.

pseudo, prénom Marine  âge et pays 20 ans, FRANCE célébritéMateus Lagesfréquence de connexion souvent, cinq jours sur sept environ  commentaire, avis Je n'ai pas pu résister à un DC !. dédicaces, autres love.




Dernière édition par Andreas Jeffy le Sam 11 Jan - 14:50, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Andreas, j'comprendrais que tu me prennes pour un dingue.   Andreas, j'comprendrais que tu me prennes pour un dingue. EmptySam 11 Jan - 13:45

Rebienvenue I love you
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MessageSujet: Re: Andreas, j'comprendrais que tu me prennes pour un dingue.   Andreas, j'comprendrais que tu me prennes pour un dingue. EmptySam 11 Jan - 14:10

Merci Lennox  I love you 
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MessageSujet: Re: Andreas, j'comprendrais que tu me prennes pour un dingue.   Andreas, j'comprendrais que tu me prennes pour un dingue. EmptySam 11 Jan - 17:17

Bienvenue parmi nous, je valide. I love you
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