☼ she grew wild, but innocent.

Un sourire en coin au bord des lèvres, elle écoute d'un air moqueur les plaintes habituelles et hebdomadaires de sa sœur aînée. Chaque semaine, c'est exactement la même chose, Tess essaye vainement de décourager ses parents de l'emmener avec eux à la messe chaque dimanche, et chaque semaine est un échec de plus. Depuis l'enfance Tess a toujours montré une certaine hargne inexpliquée vis-à-vis de la religion catholique sans jamais avoir pu développer son ressenti. Elle déteste cette chemise blanche qui la gratte, elle déteste ce foutu serre-tête qui n'arrive pas à dompter sa chevelure blonde, à vrai dire, elle déteste à peu près tout ce qui se passe le dimanche et remercie ironiquement tous les dimanches soirs sa cadette, Leigh, de ne pas plaider sa cause aux parents. La vérité, c'est que Leigh, la religion, elle s'y est accommodée sans pour autant y adhérer, elle pense à autre chose lorsqu'elle prie, ne connaît pas les dates importantes des catholiques et fête Halloween, se foutant complètement des morts qu'elle ne connaît ni d'Adam, ni d'Eve. Leigh c'est la provocation subtile et douce, celle qu'on peut insinuer sans pour autant affirmer, l'opposé exact de Tess qui ne vit que dans l'instant. Elle n'aime pas quelque chose, elle vous le gueule en portugais s'il faut que vous compreniez tandis que sa petite sœur vous le fera comprendre avec un sourire. Alors que l'une est dans l'excès, l'autre est dans la perpétuelle retenue. Chacun de ses gestes est maîtrisé, c'est comme si depuis seize ans elle s'empêchait de vivre. La voiture des Winters arrive à hauteur de l'église et se gare le long d'une allée. Ouvrant la portière, Tess s'exclame d'un ton agacé « Il fait chaud avec ce putain de chemisier dégueulasse ! », tandis que Leigh se moque doucement afin de ne pas se faire remarquer par son père. Les yeux de madame Winters s'écarquillent, lançant à sa fille un regard qui, s'il avait pu tué, l'aurait certainement fait, « Ton langage, Tess! ». L'interpellée lève les yeux au ciel et claque la porte de l'automobile avant d'avancer seule vers l'église, marmonnant un « Fait chier » discrètement. Leigh observe la scène silencieusement, suivant doucement ses parents qui s'avancent vers l'église. Elle passe la main dans ses cheveux, tentant de remplacer ce foutu serre-tête qui ne porte que trop bien son nom. D'un air distrait, elle s'arrête, observant son aspect dans la vitre teintée d'une voiture garée près de l'église pendant que ses parents continuent d'avancer avant de s'arrêter en chemin pour discuter avec des amis.

La vitre se baisse, et Leigh découvre alors le regard amusé d'un garçon de son lycée auquel elle n'avait jamais parlé. « On se refait belle pour le monsieur là haut ? » demande-t-il d'un air moqueur. Elle n'aime pas cet air, cet exact même air qu'elle prend lors des disputes entre Tess et les parents. Elle lève les yeux au ciel. « Non ce n'est pas un reproche, c'est juste que les voies du Seigneur sont impénétrables.. » lance-t-il d'un ton rempli de sous-entendus. Elle fronce les sourcils, affichant un air dégoûté. S'il savait ce qu'elle pense vraiment de ce connard caché parmi les nuages. Elle ne répond rien et tourne les talons, se dirigeant vers l'église, mais le garçon l'interpelle à nouveau. « J'ai vu la dispute familiale, » commence-t-il tandis qu'elle s'arrête de marcher, curieuse. « Donc, Tess c'est la sœur rebelle, c'est ça ? - -, elle arque un sourcil, observant son air dubitatif, il explique, on est en histoire ensemble. » Elle se mord la lèvre inférieure, ne comprenant pas réellement pourquoi il lui raconte ça. « Bon tu m'excuseras mais on parlera des notes d'histoire de ma sœur une autre fois. » Un grand sourire se dessine sur les lèvres du garçon. « Donc on va se voir une autre fois ? » Leigh pousse un long soupir. « A plus. » coupe-t-elle, l'air faussement agacée. « Laisse-moi deviner, toi, t'es la sœur chiante. » C'est un automatisme, la mine vexée de Leigh s'esquisse le long de ses traits fins. Comment ça, chiante ? « Tu te trompes. » lâche-t-elle d'un ton qu'elle aurait aimé indifférent et faible alors qu'elle a haussé la voix. Il hausse les sourcils. « Si j'avais tors, tu ne réagirais pas comme ça. Mais soit, prétendons que c'est vrai. » Il laisse passer un moment avant d'ouvrir la portière de la voiture, Leigh recule d'un pas lorsqu'il monte sur le trottoir. Il doit bien faire deux têtes de plus qu'elle, qu'elle constate. « Alors si t'es pas la sœur chiante tu dois bien venir ce soir ? » Elle entre-ouvre la bouche, mais ne trouve rien à lui répondre pour lui clouer le bec. Leigh se contente alors d'hocher la tête, l'air sûre d'elle-même. « Donc on se voit ce soir. » conclu-t-il ajoutant un clin d’œil. Il passe de l'autre côté de la voiture et monte côté conducteur, lui adresse un dernier regard, tourne la clé dans le moteur et démarre, laissant une Leigh Winters complètement déboussolée.

Elle passe la main dans ses cheveux, regardant son reflet dans le miroir disposé dans la chambre de Tess. « T'es sûre que les filles s'habillent vraiment toutes comme ça.. ? » ose demander timidement Leigh en se dévisageant. Elle n'a plus l'air d'une gamine de seize ans, elle prend deux ans d'un coup, on dirait finalement une jeune femme. Elle semble enfin féminine dans cette robe noire très courte aux longues manches de dentelles, et les escarpins noirs de Tess lui offre une nouvelle démarche. Une renaissance. « Les filles avec du goût, en tout cas. » lui assure sa grande sœur accompagnée d'un clin d’œil. Leigh souri, les pommettes rosées. Tess lui attrape les cheveux et les noues dans une queue de cheval haute mais lâche et maquille légèrement sa cadette, appliquant un trait d'eye liner noir et une dose presque excessive de mascara. « Allez file, je te couvre. » glisse Tess d'un air complice avant d'observer Leigh passer par la fenêtre de sa chambre.

Sirotant sa vodka pomme, il observe la foule se déhancher, n'écoutant que d'une oreille distraite les blagues salaces de Rhys au sujet de son ex petite-amie Paloma, ou peut-être bien était-ce Emma. « Donc en gros, t'es en train de me dire qu'une fille qui connait même pas ton nom va venir ici ce soir exprès pour tes beaux yeux ? » répète Flynn, à sa droite, totalement incrédule quant à ce que prétend Niels. Ce dernier lui fait un sourire en coin, comme pour lui prouver qu'il a raison, et que de toutes façons il verra. « Ce n'est qu'une question de temps. Elles finissent toutes par venir. » affirme-t-il d'un air confiant en buvant d'un trait le reste de sa boisson. La porte du bar bondé s'ouvre, Niels, continuant d'expliquer sa théorie à ses deux potes trop bourrés pour franchement l'intégrer ne voit pas l'arrivée de Leigh, complètement hors de son élément. Elle le repère d'un coup d’œil, c'est lui, accoudé au bar avec son air de con. Elle sait même pas pourquoi elle est venue, elle ne connait personne ici, elle ne va pas non plus aller le voir directement, ça ferait franchement con. Alors elle se fond dans la masse des gens qui dansent et suit le mouvement, sans vraiment savoir ce qu'elle fait. Très vite, on lui propose un verre, qu'elle accepte, y voyant ainsi l'opportunité de s'approcher de l'endroit où le gars dont elle ne connait pas le nom est assit. « Mojito ça te vas? » questionne le garçon qui lui paye un verre tandis qu'elle s'avance vers le barre, hochant bêtement la tête. Elle s'appuie contre le bar, donnant le dos à Niels, assit cinq mètres plus loin. Une main lui touche le bras, se retournant dans le quart de secondes qui suivent, elle lance son poing dans la figure de l'inconnu, quand celui-ci stoppe le mouvement. « Dangereuse pour une adoratrice du créateur. » observe-t-il d'un sourire tout, sauf rassurant. Elle soupire, un soupire mélangé d'agacement et de soulagement. « Niels, au fait. » Le garçon qui lui offre un verre l'interpelle, elle l'attrape et se retourne face à Niels. « Leigh. » lance-t-elle sèchement. Il penche légèrement sa tête, la dévisageant sans honte. Il remonte finalement son regard jusqu'à ses yeux. « T'es toujours aussi désagréable ? » Elle hausse les épaules, et arque les sourcils. « J'suis la sœur chiante, en même temps. » annonce-t-elle d'un sourire hypocrite. Le garçon qui lui a payé un verre l'interpelle, elle se retourne et lui adresse un simple regard qui veut à peu près tout dire. Elle se retourne face à Niels, buvant le verre cul sec. Très, très mauvaise habitude quand on ne boit jamais d'alcool et qu'on n'a pas mangé avant. Il sourit, tout simplement. Les yeux perdus dans l'immensité brune de ceux de Niels, Leigh comprend pourquoi elle est venue. Ce gars, qui qu'il soit, aussi bon ou mauvais soit-il était magnétique et elle avait bien du mal à détacher son regard de lui. Très vite, l'alcool monte légèrement à son cerveau, la faisant faire un pas maladroit en arrière. « T'as pas l'air de bien tenir. Sans offense. » commente-t-il d'un air faussement innocent. Elle fait une mine choquée. « Je te paries que je tiens plus que toi. » C'est l'égo des Winters qui parle à cet instant même. Evidemment qu'elle ne tient pas l'alcool, tout ce dont elle a droit se résume à une goutte de champagne pour son anniversaire, le reste du temps, c'est le coca la boisson la plus fun qu'elle ait jamais bu. Il hausse les sourcils et esquisse ce sourire de loup, faisant signe au serveur d'emmener des shots à l'autre bout du bar tandis qu'il s'y dirige, faisant signe à Leigh d'aller s'y asseoir. « Prête ? » s'enquit-il. Elle fait signe que oui et ils portent tout deux les verres à leurs bouches, les vidant d'un trait puis les reposant durement contre le bar. Leigh sent déjà l'alcool commencer à lui gazer la tête. Et puis ils continuent, un verre, deux verres, trois verres. Jusqu'à dix. Et là, Leigh a officiellement pété les plombs. Accoudée contre le bar, elle fixe Niels. « En vérité, t'as raison, j'ai pas l'habitude de venir dans des bars.. Ou même de sortir. » confesse-t-elle lentement, un grand sourire peint sur la figure. Toujours parfaitement clin, il s'approche de son visage et lui glisse: « Je l'avais deviné. » Puis il éloigne à nouveau son visage tandis que la vision de Leigh se brouille, tout semble se ralentir et puis, plus rien.

Elle se réveille avec un mal de crâne atroce, la main sur sa tête elle essaye de se concentrer. Elle baisse les yeux, découvrant un pull beaucoup trop grand pour elle ainsi qu'un short.. à moins que ce soit un caleçon. Ses yeux s'écarquillent et elle fait un bon du lit. Regardant autour d'elle, Leigh ne voit personne. Elle s'avance vers la porte, l'entre-ouvrant pour voir où elle se trouve. Elle découvre un loft spacieux et décoré avec goût qui lui était jusqu'à aujourd'hui complètement inconnu. D'un pas prudent elle se dirige vers ce qui semble être le salon quand elle découvre Niels derrière un bar en train de boire un café. Elle lâche un bref "oh merde". Il lève les yeux vers elle, tout sourire. Elle s'avance vers lui, paniquée. « Qu'est-ce-que je fous ici ? » demande-t-elle, la voix hésitante. Il s'avance vers elle, un peu trop près, son souffle s'accélère. Elle prie tellement fort pour que ce ne soit pas ce qu'elle croit que même en Asie on doit l'entendre. « La soirée a été longue, tellement longue qu'elle a finit ici. » informe-t-il, ajoutant un clin d’œil pire que déstabilisant. La bouche de Leigh s'entre-ouvre, mais aucun son n'en sort. Pendant quelques secondes, il n'y a que le silence qui plane autour d'eux. « On a pas...? » lance-t-elle tandis que les trémolos de sa voix montent dans les aigus. Il hausse les sourcils et s'approche de son visage pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille. « Tu veux dire que tu aurais oublié une nuit aussi folle que celle là ? » Elle voudrait faire un pas en arrière, mais n'y parvient pas. Elle n'arrive pas à faire un battement de cils. Et il explose de rire. « J'me paye ta tête, Winters. Je touche pas les filles inconscientes, je t'ai juste ramené chez moi histoire que tes parents ne voient pas quelle débauchée tu étais hier soir. » lance-t-il sur un ton amusé. Elle se sent tout à coup respirer. C'est comme si on lui enlevait une épine du pied. Putain. Et tout ce qu'elle trouve à faire, c'est trois pas en avant, pour arriver à sa hauteur, lui saisir le coup et sceller ses lèvres contre les siennes. Elle ne sait pas du tout ce qu'elle fait, tandis qu'il lui attrape les hanches pour la monter sur le bar afin qu'elle soit à sa hauteur. Dans sa tête, tout va vite, trop vite, elle perd le contrôle, elle n'est plus dans la retenue. C'est comme si après seize ans, elle se lâchait pour la première fois.

Il y a quelques semaines. Récemment, Leigh avait découvert que son père trompait sa mère avec une secrétaire, le cliché, tellement évident que ça ne l'a presque pas étonné. Mais du coup, elle ne pouvait plus rester chez ses parents le temps de ses études, il fallait donc trouver une autre solution, et au plus vite. Les yeux perdus le long des petites annonces, Leigh repère une recherche de colocataire pas trop exigeante qui semble parfaitement lui correspondre. En quelques mails avec le colocataire, l'affaire est réglée sans jamais qu'ils ne se soient rencontrés, faute d'emploi du temps. Elle se rend à l'appartement pour rencontrer son futur colocataire quand celui-ci, de l'autre côté de la porte, lui crie d'entrer, qu'il arrive. Elle lance un "salut" hésitant tout en ouvrant la porte, Leigh reste plantée debout dans l'entrée, n'osant pas faire un pas de plus. L'appartement à l'air convenable, comme sur les photos. Et puis le garçon arrive et... « Winters ? » Ses yeux s'ouvrent en grand, comme s'il avait vu un fantôme. Niels. Cela faisait maintenant trois ans qu'ils ne s'étaient pas vu. Ils étaient sortis ensemble un an et demi mais, Leigh n'étant pas prête pour se donner physiquement dans une relation, les choses s'étaient tassées et ils s'étaient lassés. Et les années d'après ils s'évitaient soigneusement dans les couloirs du lycée jusqu'à ce que Niels le quitte enfin. Et pourtant, malgré les années elle pouvait sentir son cœur piquer un sprint dans sa poitrine, c'était dingue cet effet qu'il avait toujours eu sur elle. Depuis le premier jour. « Salut. » lâcha-t-elle, le regard noyé dans les eaux sombres de celui de son nouveau colocataire. Elle ne savait pas quoi faire, déguerpir, lui faire la bise, rester plantée là ? Il s'approche d'elle, lentement, tandis que Leigh est prise d'une bouffée de chaleur qui parcourt son corps d'un délicieux frisson. « Besoin d'aide pour les valises ? » Elle fait signe de la tête que non, se retourne, attrape sa valise et la soulève pour gravir les deux marches qui séparent l'entrée du salon. Beaucoup trop étourdie et maladroite, ou surtout mâle à l'aise, elle manque de vaciller tandis qu'il lui attrape le poignet, l'empêchant de se ramasser. « T'as pas changé. » dit-il dans un murmure. Et pendant plusieurs secondes, ils restent comme ça, à se fixer en silence, parce que le silence a toujours été plus fort que les mots, que les excuses, que tout ces discours. Et parce qu'aucun deux ne savait vraiment quoi dire.

Les choses étaient revenues à la normale, ils continuaient de se chercher et de se défier, comme lorsqu'ils étaient ensemble, comme lorsque tout allait bien. Il n'y avait plus de malaise et se battaient constamment, s'ils n'avaient pas légèrement grandis physiquement, on aurait pu croire que ces scènes se passaient il y a de cela plusieurs années. Et puis, un soir, alors qu'elle était dans sa chambre à tenter de trouver le sommeil, elle entend du bruit venant du salon. Intriguée, elle se dégage de son lit pour se diriger vers la pièce principale où elle découvre Niels, complètement bourré, et une fille dont le visage lui ait inconnu. Et là, comme toute fille probablement amoureuse, une sale boule de haine grossit dans sa poitrine. Cette fille, elle lui exploserait bien la gueule, là, maintenant, tout de suite. Mais, détail, elle ne sait pas se battre. Elle s'avance, souriante, fonce vers la pauvre fille et lui fait signe de partir. La fille, vexée, lâche une insulte et s'en va. Niels rit, agacé. « Tu m'expliques ce que tu fous ? » lâche-t-il les mains à la hauteur des épaules. Sur l'instant, ça semblait pourtant tellement juste, c'était la chose à faire, elle en était persuadée, et pourtant, maintenant, elle ne savait pas quoi dire. « On s'est rien promis, Leigh. » Les mots s'écrasent contre la poitrine de Leigh, lui déchirant le coeur, l'explosant en mille morceaux de verres qui lui perforent tout le corps. Elle a tellement mal que ça en devient physique. Elle ne savait pas qu'elle s'était attachée comme ça, surtout qu'elle sait qu'il raconte ces conneries parce qu'il est bourré. Mais elle ne prend pas de recul, elle est sur l'instant. Et sur l'instant, ça fait mal. Elle ne répond rien et file droit dans sa chambre.

Elle l'évitait soigneusement depuis l'incident nocturne avec l'autre salope, profondément blessée dans son amour-propre et dans sa fierté, mais aussi dans son cœur, elle tentait de calmer le jeu en limitant leurs échanges. Et puis elle avait rencontré un autre garçon entre temps, avec qui elle avait plutôt bien accroché, mais ce n'était pas assez pour se débarrasser de Niels qui continuait de hanter ses pensées et de l'empêcher de dormir le soir. Matty Merlyn était un riche PDG d'entreprise et très vite les deux se sont plu, de façon superficielle. L'un avait besoin de l'autre pour se convaincre de sa sexualité tandis que l'autre cherchait à l'utiliser pour rendre jaloux un autre homme. C'était une relation donnant-donnant. A vrai dire, tout ce à quoi pouvait penser Leigh, c'était à une façon de le rendre jaloux, elle n'avait besoin que de ça, que d'une petite preuve qui montrerait qu'il tenait à elle et qu'elle n'était pas seule dans ce cercle vicieux. Elle en avait besoin. Mais d'un côté, elle ne savait pas si elle serait capable de se donner entièrement à sa "relation" avec le PDG, elle se disait que si elle ne s'était pas donnée à Niels, elle ne pourrait pas accomplir un acte qui avait tant d'importance à ses yeux avec un homme qu'elle n'aimait pas. Du moins, c'est ce qu'elle pensait, mais il faut croire que par jalousie, on peut en faire des choses.
(suite à venir après rp)