(m) ACKLES • happiness only real when shared

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take me with you when you go to that land (+) Ben est un véritable boute en train. Il n’aime pas voir les gens tristes, alors il a cette façon bien à lui de divertir les gens et de faire sourire les inconnus. Il a été élevé par sa mère, gouvernante de la fratrie Woods, une puissante famille américaine. Lui était toujours seul, étant fils unique. Il faisait son possible pour aider ses deux parents, mais a beaucoup souffert de ne pas avoir de frère ou de sœur. Il avait bien Lexie. Mais Lexie c’était différent. C’est pour cela, qu’il est si avenant et qu’il aime aller vers les gens. (+) En revanche, s’il peut volontiers secourir une âme en détresse, il ne supporte pas les petits snobinards des Hamptons. Son restaurant, commence à avoir un petit succès grandissant et de plus en plus de gens friqués viennent sur ses terres. Il ne va pas cracher dans la soupe, il est content que son restaurant tourne aussi bien, pour autant, il ne pourra jamais être ami avec ce genre d’individus, il se sent bien à part, bien plus heureux, il pense avoir des valeurs que la majorité des habitants n’ont pas. (+) Il n’aime pas qu’on lui force la main ou qu’on l’aide. Ca a d’ailleurs été le seul objet des deux disputes qui faillirent rompre l’amitié de Ben et Lexie. La première fois, c’est quand sa mère est morte et que Lexie, tenait absolument à ce que ses parents financent les études de Ben. Pour lui, c’était tout simplement hors de question et sa fierté en a pris un sacré coup. Il avait été très vexé et n’avait pas manqué de le faire savoir à sa meilleure amie, d’ailleurs, il a eu ce passage en travers de la gorge pendant plusieurs années. C’est au bout d’une vingtaine de conversations qui tournaient toutes en rond qu’il s’énerva. Il n’avait pas envie d’être le garçon à sauver. Il ne voulait pas qu’on le prenne en pitié. Il avait eu le sentiment que Lexie le prenait pour un looser, alors qu’au fond il savait très bien que c’était faux. Si Lexie, voulait l’aider c’était parce qu’elle tenait à lui. La seconde dispute, arriva à la suite de l’ouverture de son restaurant. Lexie, faisait tout pour faire la promo de son restaurant, elle le harcelait littéralement pour l’aider financièrement et pourquoi pas prendre des parts de son restaurant. Ben s’y refusait. Elle avait déjà payé une partie de sa scolarité, qu’il ne pourrait jamais lui rembourser. Il en avait marre qu’elle cherche à le faire monter en puissance, alors que lui voulait rester dans la simplicité et l’anonymat. Il ne voulait pas non plus mélanger le plaisir et le travail. Son restaurant était la seule chose qui lui restait, Lexie aussi. Il voulait surtout préserver les deux. (+) Le jeune homme éprouve un peu plus que de l’amitié pour Lexie, tout comme elle. Ils le savent, mais refusent de l’admettre publiquement. Ils sont amoureux, depuis toujours, mais non jamais voulu tenter l’expérience. Chacun, à eux ses coups de foudre, ses coup d’un soir, ses déceptions. Il cherche à la protéger des autres, d’elle-même, de sa tendance à faire la fête, à prendre des trucs bizarres pour tenir le coup. Elle cherche le meilleur pour lui, elle est sans doute sa première fan. Mais en réalité, ils ont bien trop peur de se perdre. D’un côté, Lexie a souvent été déçue en amour, notamment par son premier véritable amour. Et, puis, il faut avouer (même si elle ne l’admettra sans doute jamais), elle a le sentiment de ne pas être assez bien pour lui. D’un autre côté, il y a Ben. Jeune homme au regard ravageur qui fait fondre les cœurs, mais qui, malheureusement ne sait pas prendre son courage à deux mains. Il aime sa Lexie, elle n’est pas comme tous les autres qui trainent dans son restaurant. Mais quand même, il a peur de se brûler les ailes aux côtés de celle qui peut être capable du meilleur, comme du pire. Peut-être qu’ils finiront par s’avouer mutuellement leurs sentiments ?

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we are the sparks that never fade

Ben, n’est autre que mon meilleur ami. Etrangement, nous n’étions pas du même monde, mais nous nous complétions parfaitement. Il était dans ma vie depuis toujours. En effet, c’était le fils de ma gouvernante et son père était un petit commerçant des Hamptons. Nous avons tout vécu ensemble, et il faisait partie de nous, de notre famille. C’était comme le quatrième Woods. D’ailleurs, sa mère était l’une des personnes les plus douces que je connaissais. Elle savait panser mes blessures, me réconforter. Elle était toujours là pour moi. Je ne connais pas bien son père. Je sais seulement qu’il a sombré dans l’alcool, le jour ou sa femme est morte. J’avais quinze ans, Ben était fragile et il pleura de longues heures dans mes bras. Je ne savais pas très bien comment le réconforter, et je suppliais ma mère de  prendre en charge les frais de scolarités de Ben. Il ne voulait pas, mais je voulais faire quelque chose pour lui. Son père, mis à mal son commerce et quand Ben eu dix-huit ans, il disparut de la circulation. Ben reprit l’affaire familiale et arriva à remonter son chiffre d’affaires. Après de longues négociations, il accepta mon aide financière, je voulais qu’il ait accès à une scolarité, à l’université. Il avait promis de me rendre chaque centime, mais je me fichais bien qu’il me rembourse ou pas. Je le savais déjà assez gêner par la situation.  Il avait obtenu une bourse scolaire et entrepris des études de cuisinier. Depuis qu’il est diplômé, il a complètement changé son affaire. C’était une quincaillerie au départ et aujourd’hui, c’est devenu un restaurant prisé des Hamptons. On a trouvé un accord, il m’offre tous mes repas jusqu’à la fin de mes jours et cela efface sa dette. J’ai essayé de l’aider comme j’ai pu pour ouvrir son restaurant, mais je dois avouer que ce qu’il a il le mérite amplement. Il s’est fait tout seul. Il n’a jamais pu voir en peinture Tyler et il fut d’un grand soutien quand ce dernier me quitta. Il ne supporte pas, les histoires d’argents, de soirées mondaines, il essai de faire un effort pour moi, mais l’argent n’est pas son but dans la vie, c’est même sans doute le dernier, contrairement à moi. Avec lui, je suis moi, je suis vrai.  Et je sais qu'il me déteste quand il me croise tard le soir.